1. |
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Ben oui! C’est le printemps,
Plus de manteau blanc.
Sortent les jonquilles,
Jolies sont les filles,
Aux regards des garçons.
Il y aura des chansons, mes chansons.
Les dentelles de glace,
Lentement s’effacent.
Dansent les jupons,
Au milieu des garçons.
Quel mystère l’existence!
C’est la vie. Quelle romance! Quelle romance!
Alléluia! Alléluia! Alléluia!
C’est la vie qui revient au monde.
Place au renouveau,
Soleil est plus chaud.
Neige s‘évanouit,
Des rivières quittent leur lit.
Quel mystère l’existence!
C’est la vie. Quelle romance! Quelle romance!
Alléluia! Alléluia! Alléluia!
C’est la vie qui revient au monde.
Ben oui! C’est le printemps,
Plus de manteau blanc.
Sortent les jonquilles,
Jolies sont les filles,
Aux regards des garçons.
Il y aura des chansons, mes chansons.
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2. |
Les chardons cachent
03:17
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Ah! Ce qu’il est beau ce matin,
Il me révèle des refrains
Parmi les plus beaux ce matin.
Mon cœur si lourd devient serein.
Les chardons cachent des chardonnerets.
Dans ma besace, ils pondent couplets.
Ils me chantent des splendeurs,
Toutes préservées des horreurs.
Pommiers en fleurs et fruits futurs
Ravissent mon cœur dans le bleu azur.
Les chardons cachent des chardonnerets.
Dans ma besace, ils pondent couplets.
La liberté des libertés,
Ce n’est pas tout ce que j’ai manqué.
Des vérités, j’fus éloigné,
M’en voilà très affamé.
Merci matin d’être venu,
S’en fallait peu que je sois perdu.
Reste donc un peu, un tout petit peu,
Le temps que je pense à rendre heureux.
Les chardons cachent des chardonnerets.
Dans ma besace, ils pondent couplets et refrains.
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3. |
Libre
03:51
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Dans un monde très secret,
Tu as enfoui toutes tes peines.
Mais voilà, tu le sais,
Je te veux libre et sereine.
Plus de crainte sur ta route,
Tu peux parler, sans le doute,
Des secrets malheureux
Que tu cachais de ton mieux.
Ah! Laisse-le vent les disperser.
Je n’attendais plus que toi.
Laisse-les libres. Oui! Libres.
Laisse-les libres. Oui! Libres.
Je n’attendais plus que toi.
Laisse-les libres. Oui! Libres.
Laisse-les libres. Oui! Libres.
Maintenant tout s’éclaire,
C’est comme l’éclair qui fend l’air.
Elle annonce que ton bonheur
Je l’ai toujours très à cœur.
Plus de crainte sur ta route,
Tu peux parler, sans le doute,
Des secrets douloureux
Que tu voilais à leurs yeux.
Ah! Laisse-le vent les disperser.
Je n’attendais plus que toi.
Laisse-les libres. Ah Oui!
Laisse-les libres. Oui! Libres.
Tu es libre. Libre. Libre! Libre.
Je suis là. Je t’écoute.
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4. |
Belle de feu
04:36
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Ô boule de feu, ne t’éteins pas.
Ô belle de feu, ma muse de soie.
Tu es musique que j’entendais.
Réchauffe-moi, mon bel amour.
Ne te consume pas, mon bel amour.
Je te cherchais jour après jour.
Ravive-toi, mon bel amour.
Ne meurs pas, mon bel amour.
Embrase-moi au fil des jours.
Embellit-moi de ta tendresse.
Maîtrise-moi de tes caresses.
Tu es musique que je voulais.
Arrêtons l’heure qui s’en va.
Fixons la lune à cet endroit.
Ne me laisse pas seul, seul avec moi.
Le monde veut tout, boule de feu
Et il a tout belle de feu.
Je t’aime toi bien plus que lui. Que lui.
Ô boule de feu mon doux secret.
Ô belle de feu mon farfadet.
Tu es musique que j’inventais.
Ne me laisse pas dans le regret.
Joue ta musique dans l’air tout frais.
Il n’est pas d’autre que je voudrais
Que toi. Que toi.
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5. |
L'envolée
04:25
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Hé man! T’es en amour.
Oui man! C’est à ton tour.
Hé man! T’es en amour,
Ton p’tit cœur est troubadour, troubadour.
L’empêcheur de bonheur,
Va s’faire voir ailleurs.
La magie apparaît,
Elle qui se cachait, se cachait.
Que c’est hot, de t’entendre.
Que c’est hot, faut comprendre.
Dans ta tête, s’embellit le monde,
À des lieux à la ronde.
Le soleil existe pour toé,
Que pour toé.
Tu t’éveilles et tu t’envoles,
Et tu t’envoles. Vole…
Tu ne le caches plus,
Tu le fais sans retenue.
Que les fontaines jaillissent,
Que le monde applaudisse, applaudisse.
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6. |
La belle lumière
04:12
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Dans sa boutique de forge,
Comme du breuvage d’orge,
Pétillait du feu.
Dehors, il y avait cormorans, saumons et l’enfant
Qui jouait, découvrait, courait, s’émerveillait.
Des jours, de radieux juillet,
Grand-père me disait :
« Viens, c’est la marée.
Vaillant, tu viens avec moi,
Il y a l’éperlan, il y en a des bancs.
Il y en a tellement, viens voir comme c’est grand ».
La belle liberté.
La belle aventure.
La belle découverte que voilà.
Comme tu vois, tu vois, tu vois.
La belle exploration.
La belle trouvaille.
La belle lumière.
La belle lumière que voilà. Viens Jeannot.
Dans sa boutique de forge,
Comme du breuvage d’orge, pétillait du feu.
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7. |
Coeur d'or
03:43
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Joli, joli coeur d’or,
Écoute mes mots encore chauds.
Joli, joli cœur d’or,
Sur les ondes de la radio.
Prête-moi l’oreille,
Il faut que j’essaye.
La meilleure façon
De te dire tu m’émerveilles.
Joli, joli cœur d’or,
Monte le son s’il le faut.
Joli, joli cœur d’or,
Ton monde d’amour est si beau.
J’ai besoin d’secondes,
Pour braver le monde.
Avant que tout s’arrête,
Je n’quitte pas ta planète.
Je t’aime, je t’aime.
Je t’aime, je t’aime.
Mon cœur d’or. Joli cœur d’or.
Mon cœur d’or. Joli cœur d’or.
Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.
Joli, joli cœur d’or,
Écoute mes mots encore chauds.
Joli, joli cœur d’or,
Ton monde d’amour est si beau.
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8. |
Au coeur de l'été
05:56
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Voici qu’est la saison propice à la vie.
Voici qu’est la saison prometteuse de beaux fruits.
Le moment où toute la vie explose
Et que l’on peut vivre toute son apothéose.
Et, le vent, il chante avec de la chaleur
Dans les plantes parfumées et nous souffle leurs odeurs.
Je te vois marcher et me dire que c’est beau
Et mon âme exulte aussi que c’est beau!
Tu souris, je t’aime dans cette splendeur.
Les urubus nous ignorent et planent en hauteur.
Et la terre sous nos pieds distribue ses couleurs.
Il y a toi et moi au cœur de l’été.
Cela me dépasse l’extraordinaire qui t’a créée.
Tu es bien là et toute femme dans la beauté.
Et cet été, je pense très fort à remercier.
Je te dis partons, mais tu veux rester
Dans ce temps qui semble pour nous farniente.
Et tes yeux, ils brillent de tant de clarté.
Il y a toi et moi au cœur de l’été.
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9. |
Dimanche en après-midi
06:34
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Dimanche, en après-midi, vive le calme dans la belle campagne.
Je veux que nous partions tous deux, sous d’autres cieux,
Pour changer un peu.
Le ciel s’en va reposer, reposer ma vue,
Dans l’amour au menu.
Je t’invite tel que tu es
À découvrir les beaux secrets.
Le blé qui croît grâce à ceux qui le sèment.
Sur le chemin, je penserai je t’aime.
Il y a longtemps que je me le promets.
Tu as besoin comme moi de cette paix.
Et c’est dimanche que je le ferai.
Sur le chemin, je penserai je t’aime.
Dimanche, en après-midi, nous cacherons nos corps
Dans tous ces trésors.
Le vert des horizons semés va nous dissimuler,
Nous envelopper.
Soleil, sera en belle tenue pour l’amour au menu, au menu.
Pour l’amour au rendez-vous.
Pour l’amour au rendez-vous.
Pour l’amour au rendez-vous.
Pour l’amour au rendez-vous.
Pour l’amour au rendez-vous.
Sur le chemin, je penserai je t’aime.
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||||
10. |
||||
C’est au secours de leurs frères de couleur,
Qu’ils partirent n’écoutant que leur cœur.
Ils débarquèrent au sommet de toute l’horreur.
Comme un tsunami d’amour pour aider,
Comme un tsunami d’amour espéré.
C’est à mains nues qu’ils sortirent des décombres
Le corps menu, mais bien vivant de l’ombre,
D’un jeune bébé de quelques jours au monde.
Comme un tsunami d’amour pour aider,
Comme un tsunami d’amour espéré.
Ils continuèrent à fouiller sous les pierres.
Au bout de leur peine, ils trouvèrent une grand-mère.
Depuis des jours, elle vivait sans la lumière.
Comme un tsunami d’amour pour aider.
Comme un tsunami d’amour espéré.
Un homme m’a dit : « Que m’importe la fortune.
Si je peux sauver au moins une vie rien qu’une,
Je serai fier et vivrai sans amertume ».
Comme un tsunami d’amour pour aider,
Comme un tsunami d’amour en Haïti,
Comme un tsunami d’amour en Haïti.
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11. |
Chez-nous
03:55
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Juste en face de Godbout,
Sur la 132, c’est chez-nous.
Si t’as besoin de chaleur humaine,
Viens faire un tour cette semaine.
Tu verras des montagnes couvertes de vie chez-nous
Et ton cœur voudra le dire en poésie.
T’apparaîtra le fleuve le plus immense chez-nous.
Tes amours voudront le suivre en Gaspésie.
Sur des kilomètres de jolies fermes,
De contes de fées, de pur bonheur.
Le soleil te peindra des couchers hauts en couleurs.
Mais soit prudent, c’est mon cher vœu.
Ça prend de la chance pour vivre vieux.
Tu verras des montagnes couvertes de vie chez-nous
Et ton cœur voudra le dire en poésie.
T’apparaîtra le fleuve le plus immense chez-nous.
Tes amours voudront le suivre en Gaspésie.
Allez! Viens faire un tour.
Juste en face de Godbout,
Sur la 132, c’est aussi chez-vous.
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12. |
Septembre de couleurs
04:54
|
|||
Les couleurs sont affranchies jusqu’à l’infini.
Voilà Septembre de couleurs en peintre de l’heure.
Dans la contrée changeront de pays, oiseaux migrateurs.
Au-dessus des villes, des montagnes, monte leur clameur.
Les feuilles s’envolent et tourbillonnent autour des cépages.
Je crois que nous sommes invités à un vernissage.
Je ne sais pas qui a pensé à tout cela mon cœur.
C’est bien chez-nous que cela se passe dans les grands bonheurs.
Amenez-nous sur vos ailes,
Nous serons très petits.
Amenez-nous sur vos ailes,
Dans votre autre pays de chaleur.
J’me coucherais bien sur ce beau lit de feuilles jolies
Pour réfléchir à ce moment, à cette magie.
Amonceler de tonnes de noix de toute mon ardeur.
Voilà Septembre de couleurs en peintre des rêveurs.
Amenez-nous sur vos ailes,
Nous serons très petits.
Amenez-nous sur vos ailes,
Dans votre autre pays de chaleur.
Amenez-nous sur vos ailes,
Nous serons très petits.
Amenez-nous sur vos ailes,
Dans votre autre pays de chaleur, de chaleur.
Amenez-nous sur vos ailes,
Oui, je rêve moi aussi.
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||||
13. |
Monte à bord
04:13
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De belle vaillance, tu répands la justice.
Tu disparais et nous réapparais,
Comme les beaux jours de juillet.
Jette donc l’ancre; c’est aussi ta maison.
Toi, tu es comme un forgeron
Qui bat le fer quand il est chaud.
Monte à bord! Viens t’en chanter avec nous.
Monte à bord! Nous partageons déjà beaucoup.
Monte à bord! Nous ferons du bien devant nous,
Devant nous, devant nous.
Quand tu es là, tout recommence.
Nous discutons de bonheur et souffrance,
D’égalité et d’espérance.
Sur le métier tu remets ton ouvrage.
Tu sèmes l’amour le long de ton sillage
Et fais renaître notre courage.
Monte à bord! Viens t’en chanter avec nous.
Monte à bord! Nous partageons déjà beaucoup.
Monte à bord! Nous ferons du bien devant nous,
Devant nous, devant nous.
Monte à bord! Nous irons droit devant nous.
Monte à bord! Nous partageons déjà tout.
Monte à bord! Nous ferons du bien devant nous,
Devant nous.
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Jean Gauthier Quebec, Québec
Je suis écrivain et musicien dans l'âme. Rien ne m'émeut plus que la nature et toutes les formes de vies qu'elle permet de sa générosité. J'ai l'âge de penser comme cela et bien sûr, mes sentiments, je les exprime en poésie et en musique. " Au coeur de l'été " est le beau chemin parcouru dans l'admiration de cette planète de vie, où je me trouve privilégié d'y vivre. Jean Gauthier. ... more
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